NOTES

 

Ici encore c'est une note de Pierron qui attire l'attention de Hugo, et lui fournit l'occasion d'un alexandrin offrant une traduction bien supérieure. Pierron traduit: « ... ils avaient dévoré une hase pleine: toute une race que la fuite maternelle n'avait pas dérobée a son destin » mais il annote: « Je me suis tenu le plus près que j'ai pu du texte de la phrase, une des plus extraordinaires, et en même temps des plus justes et des plus poétiques qu'il y ait dans Eschyle même. Les mots βοσκομενοι λαγιναν ερικυμονα φερματι γενναν βλαςεντα λοισθιων δρομων, s'il était permis de se servir de tournures et de mots barbares, signifieraient littéralement: « dévorant une race léporine, pleine d'une portée, arrêtés [les petits et la mère] dans leur dernière course. »